Le 6 novembre prochain, le personnel de l’éducation membre de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) sera en grève solidairement avec les 420 000 travailleuses et travailleurs du secteur public membres du Front commun composé de la CSQ, de la FTQ, de la CSN et de l’APTS.

Il s’agira d’une première journée de mobilisation qui, espérons-le, fera bouger le gouvernement du Québec. Sinon, d’autres journées de grève pourraient suivre compte tenu que les membres du Front commun ont adopté un mandat de grève générale illimitée à 95 %. Au Québec, pour qu’une grève soit légale, elle doit être adoptée lors d’assemblées générales où les membres exercent leur droit de vote à scrutin secret.

Lorsqu’une grève est déclenchée, des piquets de grève sont érigés devant tous les établissements, et les employeurs ne peuvent pas embaucher de briseurs de grève, car le Code du travail interdit à un employeur de recourir à des travailleurs de remplacement dans l’établissement où une grève a été déclaré. Toutefois, dans le réseau de la santé et des services sociaux, les syndicats doivent maintenir des services essentiels.

Ces moyens de pression visent à faire pression sur le gouvernement pour qu’il améliore son offre dans le cadre des négociations du secteur public. Actuellement, les offres gouvernementales sont jugées insultantes, offensantes et méprisantes par le Front commun.

Le gouvernement a fait une nouvelle offre le dimanche 29 octobre, prévoyant une hausse de 10,3 % sur cinq ans. L’offre précédente était de 9% sur cinq ans. Pourtant la prévision d’inflation est de 17,7 % d’ici 2027.

« Avec son nouveau dépôt, le gouvernement démontre une fois de plus son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés. »

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